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L'Avant-pays des Alpes françaises.

  les Roches

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Le lac d'Aiguebelette et le chaînon de L'Épine
Bel exemple de chaînon calcaire (à falaises d'âge jurassique), dominant un pays de molles collines modelées dans la molasse miocène.
(voir les pages Aiguebelette et Mont Grelle)

Tous deux situés à l'ouest des massifs subalpins septentrionaux* (Chartreuse, Bauges et Bornes) le Bas Dauphiné, au sud de Pont-de-Beauvoisin, et le Bas pays savoyard, au nord de cette localité, constituent ce que l'on peut appeler l'Avant-Pays alpin.
Ces secteurs ont un relief moins montagneux, qui se caractérise par sa faible altitude moyenne et par la prédominance de larges dépressions. Ils appartiennent du point de vue géologique au domaine marginal des Alpes, le plus "externe" (c'est-à-dire situé du côté convexe de l'arc alpin) et font transition avec le Jura.

Du point de vue de la nature des roches, l'avant-pays alpin est bien typé par l'importance, souvent prédominante, d'une formation* rocheuse appelée la molasse*, qui résulte de l'accumulation d'anciens dépôts deltaïques marins, au Tertiaire récent (Miocène). Ces molasses, gréso-conglomératiques, ont été abandonnées là, par les fleuves qui descendaient de la chaîne alpine naissante, dans une mer qui la frangeait du côté occidental, le "sillon molassique péri-alpin"*.
Cet amas de débris rocheux, épais de plusieurs milliers de mètres lors de son dépôt, forme une lourde chape, sous laquelle les terrains plus anciens, datant du Secondaire restent souvent masqués.

Ces terrains secondaires n'apparaissent guère, en effet, que dans des chaînons souvent isolés, où ils percent à la faveur de bombements anticlinaux allongés, lesquels se révèlent représenter les prolongements méridionaux de plis du Jura. De fait, la série stratigraphique de ces chaînons présente toujours des caractères jurassiens* accusés et leur style tend à être coffré*, selon le modèle classique dans le Jura.

Les dépôts quaternaires occupent également de grandes surfaces dans l'avant-pays alpin, car ils y tapissent la plupart des dépressions et ils y coiffent même souvent le sommet des reliefs. Ils ont été déposés, pour beaucoup, à la périphérie des langues glaciaires qui descendaient des massifs alpins et leur étude permet de reconstituer l'histoire du retrait des glaciers.

Les descriptions fournies dans les pages de cette section, à l'exception de celles concernant le Bas Dauphiné, utilisent largement les observations de Paul GIDON, dont il avait donné une description dans son ouvrage de 1963 intitulé "Géologie chambérienne". Mais il a souvent fallu en retoucher les interprétations car, près de 60 ans plus tard, le regard que l'on peut jeter sur ces données a, évidemment, considérablement changé.  
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