(LES ROCHES DE CHARTREUSE)


Les "Marnes à miches" hauteriviennes


Cs couches forment le talus qui soutient les falaises urgoniennes, mais elles n'y affleurent que localement car ce talus est le plus souvent couvert de végétation et/ou garni par une jupe d'éboulis.

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Le versant sud-oriental de la grande Sure vu du sud, depuis la crête nord de Lorzier, à l'ouest du col d'Hurtières (débouché amont de la cheminée de Lorzier).
Sous l'Urgonien avec à son pied le Barrémien inférieur (Bai) le talus d'alpages "de l'Hauterivien" est en fait constitué par trois niveaux : les calcaires à miches (assez marneux) de l'Hauterivien supérieur (Hs), les calcaires lités à lits marneux de l'Hauterivien inférieur (Hi) et les calcaires du Fontanil tout-à-fait supérieurs (cFs).
s.aplan. = ancienne surface d'aplanissement.


Leur limite inférieure correspond à un franc et brutal changement de faciès vis-à-vis des calcaires du Fontanil, Cela n'empêche pas que les termes supérieurs de ceux-ci forment le plus souvent la partie basse du talus dit "hauterivien".

Par contre leur limite supérieure, par rapport à l'Urgonien, est transitionnelle, par l'intermédiaire de couches attribuées au Barrémien inférieur (voir la page "Urgonien") .

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La crête supérieure des Rochers de Chalves, vue du tunnel du Mortier (Vercors).
Sous cet angle on voit de profil sans déformation perspective, le talus hauterivien, épais de 180 m (mais où la roche est, comme souvent, en grande partie masquée par les éboulis). On a aussi détaillé les niveaux stratigraphiques qui encadrent les couches de l'Hauterivien.
On a également indiqué l'angle entre le pendage des couches (s.0) et la surface d'aplanisssement qui le tranche (s.apl.) : (voir la page "aplanissement").


Les couches de cette formation doivent leur nom à la tendance à la fragmentation en boules qu'affectent beaucoup des bancs calcaires, alternés de marnes, qui la caractérisent (il ne s'agit pas d'un effet d'altération mais d'étranglements originels des bancs calcaires entre les lits de marnes).


Vue d'ensemble d'un affleurement, le long de la route D.520c, en rive droite du Guiers Mort (en aval du parking de Roche morte, en aval du Pic de l'Oeuillette).


On y trouve en abondance, par places, des oursins de la famille des Spatangues (dont des formes voisines mangent la vase des fonds actuels de la mer de Chine notamment).


Détail des marnes à miches, à l'entrée aval de l'encorbellement du Grand Frou (gorges du Guiers Vif) :
affleurement très typique montrant bien la fragmentation en boules des bancs calcaires

 

 


Fossiles de Chartreuse
Monter d'un niveau dans la succession stratigraphique ? :
Descendre d'un niveau dans la succession stratigraphique ? :

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Dernières retouches apportées à cette page le 18/02/17